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Par Hafid Hanfaoui
Nom scientifique : Pyrrhura molinae
Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidés
Genre : Pyrrhura
Espèce : molinae
Dans cet article :
Pour qu’il y ait une meilleure compatibilité d’humeur chez les couples conures Molinae et avoir un bon résultat, il est fortement conseillé de placer plusieurs oiseaux identifiés/ bagués dans une volière et de les laisser choisir le partenaire.
Généralement, les éleveurs chevronnés mettent un mâle expérimenté (déjà reproduit) sur une femelle mature pour s’assurer que l’inexpérience sexuelle ne sera pas une cause d’infertilité.
Une fois les choix sont faits, on isole les couples qui présentent des affinités et qui s’entendent bien. On les surveille de manière à intervenir en cas d’éventuelles morsures ou querelles plus ou moins sévères.
Il est important de proposer plusieurs nichoirs et de les accrocher le plus haut possible car plus hauts sont les nichoirs plus les futurs reproducteurs se sentent en sécurité.
La réussite de tout élevage de conure Molinae nécessite une organisation préalable, un équipement spécialisé, un protocole d’élevage à suivre, une nourriture spécifique pour chaque période de l’année, un savoir-faire et beaucoup de patience. Pour cela, il faut respecter les points suivants :
1) Il faut opter pour une bonne alimentation et un bon régime équilibré tout au long de l’année. Un mélange de graines, quotidiennement distribué, doit être étudié en fonction de chaque période de l’année (mue, reproduction, repos, période froide) et selon les besoins nutritionnels lors de la ponte sans tomber dans l’excès.
2) Il faut respecter la dose des vitamines et des compléments minéraux à distribuer. Trop de vitamines (hypervitaminose) peut rendre la coquille trop épaisse et entrainer la mort de l’embryon. Des carences en vitamines (avitaminose / hypovitaminose) peuvent entraîner des symptômes sévères (rétention d’œufs, déformation du bec ou des pattes, des troubles oculaires, de la diarrhée, picage, oiseau déprimé…).
3) Il faut respecter le temps d’éclairement journalier, la température ambiante, la quantité et la qualité des aliments offerts à nos conures. Les principaux problèmes d’infertilité viennent d’une mauvaise gestion des cycles d’éclairement.
Les conures ont besoin d’au moins 14 à 15 heures de lumière par jour pour commencer la reproduction (aménagement du nid et production d’œufs), et bien nourrir et élever leurs jeunes.
4) Il faut bien sélectionner les futurs couples reproducteurs. Une bonne observation permet de mettre en évidence la formation des couples qui s’entendent bien.
5) Il faut que les couples aient l’âge de la reproduction et qu’ils soient aptes pour l’accouplement.
6) Il faut s’assurer de l’état de santé de chaque oiseau et éviter :
7) Les volières ou les cages doivent être numérotées et assez grandes pour supporter le(s) couple(s)et la (les) future(s) nichée(s).
8) Il faut placer une fiche pedigree des deux partenaires sur chaque volière/cage et surveiller le comportement des couples en cas de querelles.
Pendant la reproduction en colonie, certains mâles deviennent agressifs et peuvent s’entretuer et parfois pourchasser/tuer leurs partenaires qui ne sont pas prêtes pour la reproduction.
La mortalité des oisillons est un problème assez courant dans les élevages de Conure Molinae. Dans la majorité des cas, le décès des oisillons est provoqué par un problème bactérien surtout au niveau de l’appareil digestif ou par une contamination directe par les parents lors de la ponte, de la couvaison et pendant le nourrissage.
L’éleveur doit connaitre le stade de la mort de l’embryon pour pouvoir diagnostiquer la cause de la mortalité embryonnaire. En brisant la coquille, l’éleveur constate la résorption du sac vitellin (colibacillose) ou la présence de
champignons qui envahissent l’œuf (l’aspergillose). Le contenu de l’œuf est verdâtre à jaunâtre avec une odeur nauséabonde.
Généralement, les mortalités qui interviennent généralement entre 5 et 10 jours sont causées par la colibacillose qui prend différentes formes d’infections localisées (omphalites / infections du sac vitellin, cellulite, salpingites…) et systémiques (péritonites, péricardites, périhépatites, aérosacculites…). L’agent étiologique responsable de la maladie est l’Escherichia coli (bactérie Gram-). Les bactéries pathogènes qui passent au travers de la coquille infectent le sac vitellin et tuent l’embryon.
La suite est dans le livre
Cet article est issu du livre « Les secrets de la conure Molinae » de Hafid Hanfaoui disponible en cliquant sur le lien ci-dessous
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Eléveur passionné spécialisé dans l'élevage des perruches et perroquets. Ancien secrétaire général de l'A.O.D.O ( Association de l'Oiseau Doré Ouardigha) et vice-président de la même association jusqu'à nos jours. Membre de la fédération française ornithologique depuis 2000. Fondateur et administrateur du premier site francophone sur les calopsittes et autres psittacidés. Il fut l'un des premiers éleveurs au Maroc à avoir réussi l'élevage des perroquets (gris du Gabon, Ara Chloroptère, ara macao et amazone à front bleu) et le premier à avoir introduit et travaillé plusieurs mutations rares en calopsittes, en perruches à croupion rouge et en ommnicolores.
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